Présentation de l’éditeur
« Il existe des femmes qui portent le rouge à lèvres comme d’autres arborent une médaille. Eugénie Poret-Petrucci, elle, en fait un manifeste. » écrit Gérard Ostermann, professeur de médecine, dans sa préface.
Avec un humour parfois mordant, piquant, avec une tendresse toujours bienveillante, ces traces parlent des petites touches qui recouvrent parfois le tragique des existences avec le rouge de la vie qui appelle, qui marque, qui séduit, qui veut résister à l’inhumanité et à l’indignité.
Jusqu’à cette grand-mère iranienne qui se pare de rouge à lèvres pour aller séduire le bon Dieu, les femmes ont marqué de rouge leurs lèvres comme un refus de se résigner à subir le sort qui leur était imposé. Au lieu que d’avoir le cœur au bord des lèvres, elles ont choisi d’avoir la bouche en cœur ; là d’où ne sortent pas les paroles, il y a langage sous les habits de la séduction.
Le sanguinaire Hitler détestait le rouge à lèvres, et en porter devint un symbole de résistance face à la dictature nazie.
Il y a du Desproges, du Ken Loach dans ces chroniques, mais c’est bien d’Eugénie Poret Petrucci qu’il s’agit, unique, libre, infatigable combattante pour remettre l’humain au centre de tout.
Lien : Traces de rouge à lèvres d’Eugénie Poret-Pettruci, éditions Zinédi