Un éditeur qui n’implique que les auteurs

Le 23/01/2024 2

Le compte d’auteur, vous en avez entendu parler mais n’avez jamais vu un contrat de ce genre de maison. Sidérant.

Jean-Patrick Beaufreton a bénéficié d’une résidence d’écriture au cours de laquelle il a conçu un roman sur la maltraitance des personnes âgées ; l’affaire Delon montre l’actualité du sujet, mais là n’est pas la question.
Désormais, l’auteur s’active à présenter son travail à de vrais éditeurs. Toutefois, il lui arrive de se trouver face à des "comptes d’auteur" bien maquillés, les profiteurs vivant aux dépens des auteurs qui rêvent d’être publiés, sans garantie d'être lus ! Quand ce travers lui arrive, il dit au faux éditeur ce qu’il pense et tout s’arrête là. Sauf une fois…

Plutôt que raconter toute l’histoire avec une seule version, voici les pièces du dossier : le Les impliques contratcontrat (91.54 Ko) et les Les impliques echangeéchanges (42.04 Ko) avec le « responsable Marque et promotion » (ni éditeur ni directeur de collection) ; il faut remarquer au passage que le contrat doit être signé en deux exemplaires originaux alors qu'il n'est que daté, sans aucune référence d'auteur ou de titre : un véritable chèque en blanc !
À vous de juger !

Ainsi ce "responsable Marque" impose à ses victimes de tout faire pour la mise en page de leur œuvre, mais il reproche en même temps à celui qui sait le faire de se passer de son inutilité ! Quiconque cherche là une once d’intelligence n’y trouvera qu’un exemple ridicule.
Quant à la clique mafieuse des "profiteurs à compte d’auteurs" qui jettent un sort à ceux qui refusent d’être leurs victimes ; renseignement pris, ce n’est qu’une vue d’esprit... de celui qui en manque. Ouf, l’ignominie a ses limites.

Si les bons éditeurs sont difficiles à trouver et convaincre, il est sain de signaler les mauvais ou prévenir les auteurs pour leur éviter de devenir les dindons de la farce.

Une autre suggestion, au législateur celle-là : les restaurateurs sont tenus de mentionner les plats "faits maison", les éditeurs devraient être contraints de mentionner en clair et net : publication à compte d’éditeur ou participative ou à compte d’auteur… et à précisr dans leur appel aux manuscrits toutes les actions qu'ils demandent aux auteurs et celles qu'ils entreprennent eux-mêmes (pas seulement l'ISBN et la diffusion via leur site). Ça éviterait de tels accrochages stériles, et surtout assainirait une profession aux contours incertains.

auteur éditeur publication

Commentaires

  • Martine V

    1 Martine V Le 23/01/2024

    J'ai eu une aventure similaire, moins menaçante, mais tout aussi idiote.
    Ces gens sont à fuir et leurs adresses à partager.
  • Robert

    2 Robert Le 23/01/2024

    Bien vu et bien dit !

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