Né à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638, Louis XIV est le fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, et roi de France de 1643 à 1715. Louis reçut pour deuxième prénom Dieudonné, car sa naissance inespérée eut lieu vingt-trois ans après le mariage de ses parents.
La grandeur de la France et le prestige de son image poussent Louis XIV à mettre en place un véritable mécénat culturel. Il achète la manufacture des Gobelins en 1662, créé l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres en 1663, l’Académie de Peinture et de Sculpture en 1664, l’Académie des Sciences en 1666, l’Académie d’Architecture en 1671, fait construire l’Observatoire de 1667 à 1672.
Le XVIIe siècle est un siècle majeur pour la langue et la littérature française, en particulier pour les œuvres du théâtre classique avec les comédies de Molière et les tragédies de Corneille et Racine, ou pour la poésie avec Malherbe.
Les textes des moralistes et des fabulistes, comme Jean de la Fontaine voisinent avec le genre du roman, qui s’invente au cours de cette période : romans précieux, histoires comiques, premiers romans psychologiques comme La Princesse de Clèves (1678).
À la fin du siècle, la littérature perd de son éclat.
La querelle des Anciens et des Modernes s’engage. Les discussions portent sur la notion du progrès dans le domaine artistique.
Les Anciens, comme La Fontaine, Boileau ou La Bruyère, prétendent que tout est découvert, tout est inventé, donc il n’y a pas de progrès dans l’art. Les Modernes affirment qu’il reste beaucoup à trouver et à améliorer.
La toute fin du siècle connaît une vogue de contes de fées ou des contes merveilleux, masquée par le succès de Charles Perrault et ses Contes de ma mère l’Oye, publiés en 1697.
Aujourd’hui, on lit encore les uns et les autres ; on s’inspire du roi et des œuvres que son époque a laissées.