Présenter son texte à un éditeur

Le 15/11/2023 0

La police, l’interligne, les marges : autant d’aspects qui donnent au texte un aspect chatoyant ou repoussant. Alors, comment choisir ?

Robert s’est posé la question. Il a croisé dans sa vie d’éditeur des présentations si originales qu’elles donnaient envie de… ne pas lire les textes. Imaginez comment réagissent un organisateur ou un éditeur qui reçoivent pléthore de candidatures.
La visite des sites des publications permettent de cerner les attentes, surtout d’une version imprimée.

Les tendances les plus fréquentes se retrouvent dans le site de Kelach, éditions associatives de Charente, dont le but est la publication de romans et de recueils de nouvelles. tournés vers l’imaginaire ; par exemple Kelach recherche pour sa collection jeunesse Bosquet Féérique, un roman (one shot) sur le thème du Voyage, entre 200 000 et 500 000 signes espaces comprises. Un premier bilan aura lieu le 19 décembre.

Quelle présentation attendent les animateurs de Kelach ?
D’abord un texte en bon français ; on s’en doutait.
Éliminez au maximum les fautes d’orthographe ou de grammaire, les répétitions à gogo ou les lourdeurs.
Prenez aussi soin de la ponctuation.
Le texte doit être fluide et l’histoire cohérente. Vous pouvez sourire, mais le dire révèle des expériences malheureuses.
Ensuite, une mise en page de la manière suivante :

  • police en Times New Roman, taille 12 ;
  • interligne de 1,5
  • et bien sûr justifié
  • un retrait de la première ligne de chaque paragraphe de 0,5 cm ; pour les dialogues, l’éditeur invite à utiliser des tirets cadratin suivis d’une espace insécable ; rien de plus simple, tapez le petit tiret du 6 et l’additif Grammalecte dans LibreOffice et OpenOffice le transforme en cadratin.
  • enfin, vu le goût pour les histoires imaginaires, Kelach conseille de composer les termes étrangers ou de langues inventées en italique, une sage précaution.

En résumé, du classique. Robert se souvient des polices fantaisistes, des écarts aléatoires, des écritures à tailles variables et surtout des dialogues en puces avec les répliques décalées prenant l’aspect d’une liste. Certains éditeurs demandent des marges particulières ou la numérotation des feuilles, surtout en version imprimée. Surveillez leurs attentes, vous éviterez à votre envoi (parfois onéreux) un classement rapide… et vertical.

éditeur méthode écriture

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