Bigornette, ésotérique et labyrinthique !

Le travail doit demander beaucoup de temps, le résultat interpelle et chaque visiteur jugera le résultat à son goût : est-ce l’entrée dans une exposition d’art moderne ou d’un site très « amateur » ? Le clavier du webmaster est bloqué en position majuscule et tous les textes ont cette forme d’écriture : faut-il rappeler à l’association d’Aubenas qu’en netiquette, les majuscules permanentes symbolisent les cris, les réprimandes ou les engueulades ? Par bonheur, la curiosité incite à poursuivre la visite.
La librairie propose deux titres du même auteur : Marc Appéré, sans doute le maître de maison. Les liens aboutissent chez le grand méchant : Ama… qu’on déconseille pour moult raisons morales et économiques.
Le fanzine propose l’abonnement pour le recevoir dans sa boîte aux lettres. Il permet d’ouvrir les numéros publiés grâce à la technique Calaméo et là, chapeau bas, le travail est énorme pour composer ces pages et ces pages : la dernière livraison intitulée « Le Commerce du sable » représente un recueil de 50 pages au format vertical, respectant une mise en page soignée. L’application est indéniable et il mérite sa place dans l’annuaire de la Nouve.
La rubrique « minizine » permet de consulter les satires dans le même goût très kitch, avec la même qualité de réalisation. Bravo à Bigornette, le résultat est plus pictural que littéraire, mais il impose le respect.

Autant participer au concours, les œuvres sélectionnées profiteront d’une présentation originale et soignée. Le prochain numéro a pour thème Paysage à inventer au Sud. Un ou plusieurs textes de 100 à 10 000 caractères sont acceptés jusqu’au 30 juin (l’organisateur original prévoit même le lendemain : 31 juin) ; les lauréats recevront 5 exemplaires papier du fanzine ; ils auront en outre l’honneur d’être présents à la Bibliothèque nationale de France, dans les Fanzinothèques du Havre et de Poitiers, ainsi que dans la boîte aux lettres des abonnés… rien que ça !
Pour les détails et les suggestions, courez vite en bas de la page d’accueil, elle mérite le détour.

​Lien : Bigornette